À l’enquête prescrite par Paul Biya, le Président de la République, pour élucider les circonstances de l’accident de train survenu le 21 octobre dernier à Eséka, vient s’ajouter d’autres enquêtes visant toutes le même but. Dans son édition du 3 novembre 2016, le quotidien Le Jour rapporte qu’actuellement, Camrail, le concessionnaire du réseau ferroviaire au Cameroun, mène une enquête interne ainsi que les Procureurs d’Eséka et d’Ekounou à Yaoundé.
Pour ce qui est de Camrail, filiale du groupe Bolloré, Le Jour rappelle qu’au cours d’un point de presse, Éric Melet, le président de Bolloré Africa Railways, a déclaré à la presse que «le train n’était pas en surcapacité, même si le nombre de wagons du convoi avait été augmenté pour faire face à la forte demande». Le journal souligne que dans son propos, il a affirmé que «l’excès de vitesse serait une cause». Toutefois il faudra attendre la conclusion de l’enquête qui y est en cours.
Concernant les Procureurs d’Ekounou à Yaoundé et d’Eséka, Le Jour dit qu’ils ont ouvert une enquête judiciaire pour homicide involontaire contre inconnu. Et ce, sur instruction du Procureur général près la Cour d’appel du Centre. Cette enquête est donc menée conjointement par la police et la gendarmerie sous la coordination du parquet. La précision faite est que les enquêteurs de la police judiciaire et ceux du Service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale ne s’arrêtent pas au seul conducteur du train 152.
«Selon une source proche de l’enquête, près d’une vingtaine de personnes ont déjà été entendues. Les enquêtes en cours ne s’arrêtent pas seulement aux témoins qui sont les voyageurs et le conducteur du train 152. Tous les aspects techniques et administratifs ayant concouru à la validation de ce voyage sont revisités par le pôle des enquêteurs», écrit le journal.[/columnize]